La fête du nouvel an khmer

Le nouvel an khmer – Choul Chnam Thmey – est célébré chaque année au mois d´avril, aux alentours des 13 ou 14, 15 et 16 avril. Le nouvel an s´aligne sur le calendrier bouddhiste – nous aurions ainsi entamé l´an 2563 de l’ère bouddhiste.

Les festivités durent 3 jours et démarrent à la fin de la saison des récoltes.

Le 1er jour – Maha Sangkran – marque l´entrée du nouvel an. Les cambodgiens vont au temple, rendent hommage à Buddha et aux moines en vue de recevoir leur bénédiction. Ils commémorent leurs ancêtres.

Le deuxième jour – Virak Vanabat – est consâcré aux oeuvres de charité et à l´aide apportée aux plus démunis. Les enfants offrent des cadeaux à leurs parents et grand-parents. La famille se réunit généralement autour d´un bon repas.

Le troisième jour – Vearak Loeng Sak ou T´ngai Loeng Sak – est réservé au lavage des statues du Bouddha et des moines. Ce rituel important symbolise la purification intérieure en vue d´éloigner toute mauvaise intention et/ou action. Les cambodgiens se souhaitent mutuellement longévité, chance, bonheur et prospérité.

Le pays entier semble être en effervescence. Phnom Penh est désertée. Le peuple chante, danse, organise des jeux populaires et traditionnels. Les festivités du nouvel an khmer sont l’occasion de se réunir en famille, entre amis et entre villages.

La petite ville de Siem Reap est particulièrement agitée et organise de nombreuses attractions – le plus souvent dans l´enceinte du parc archéologique des temples d´Angkor -: démonstrations de combats et danses traditionnels khmers, jeux, cérémonies religieuses.

Enfin, une des plus grandes joies des enfants est de se livrer à des jeux et batailles d´eau.

Le village de Chiro

Une petite route bordée de maisons traditionnelles khmères mène à Chiro,  village posé sur la rive gauche du Mékong, face à Kampong Cham.

La culture du riz, de l’hévéa, de l’anacardier (ou pommier-cajou), de fruits et de pêche sur Mékong constituent l’essentiel de l’activité du village.

Les Guides du Mékong soutiennent depuis ses débuts la petite association du village luttant depuis 2007, année de sa création, contre la pauvreté par l’accès à l’éducation, à la formation et à l’emploi.

Les enfants issus de familles nécessiteuses suivent des cours d’anglais, de khmer, de mathématique, d’informatique, de musique et de danse traditionnelle.

Les enseignements dispensés par des locaux s’entourent de volontaires internationaux apportant leurs connaissances et leurs savoir-faire dans ces différents domaines.

L’association fonctionne sur des fonds propres et les dons mais également grâce au déploiement d’activités touristiques locales : ballade en bateau et pêche sur le Mékong, activités agricoles, cours de cuisine khmère. Les charmants petits  bungalows de bambou posés sur la rive du fleuve font la joie du touriste de passage. Le Bamboo Cafe propose ses  petits déjeuners occidentaux et petits plats de cuisine locale.

Les crépuscules sont bercés par le chant des criquets, les aurores par celui des coqs. Les enfants s’amusent de petits riens.

L’association souhaiterait s’agrandir et intégrer l’éducation nationale, développer l’artisanat en vue de créer des emplois en faveur des femmes notamment.

La durée minimale du volontariat, comprise entre 3 et 4 semaines, varie en fonction des projets et des besoins locaux, mais aussi des compétences de toute personne souhaitant contribuer à cette œuvre.

La communauté ethnique Bunong

L’ethnie tribale Bunong

La communauté ethnique Bunong ou Phnongsauvages en langue khmer – est un peuple indigène vivant dans l’une des régions les moins peuplées du Cambodge, le Mondolkiri. Ce peuple autochtone vit d´agriculture (riz, hévéa, anacardier, légumes divers), de cueillette, d´élevage, de pêche et de chasse. Il vit en étroite symbiose avec son environnement, notamment la forêt, grâce à laquelle il survit depuis plus de 2.000 ans. Il est par ailleurs réputé pour ses qualités de dressage d´éléphants. Cette tribu majoritaire est animiste en ce qu´elle croit tant en les esprits de la forêt que dans le pouvoir des ancêtres.

Si ce peuple s´habille, mange et travaille comme nous, il ne parle pas le khmer, langue nationale du Cambodge. Des projets éducatifs visant à l´enseignement de la langue khmer sont mis en oeuvre.

En dépit de la déforestation croissante des lieux et de la modernisation des nouvelles générations, la communauté Bunong, en perte d´identité culturelle, se bat en vue de préserver ses terres, ses ressources, ses traditions. Certains projets aident et appuient une telle action afin de perpétrer l´originalité et les particularismes de cette ethnie.

 

Le village de Putang, un village Bunong

L´un des trekking organisés dans les alentours de Sen Monorom achève sa course de 18 kilomètres dans le village de Putang, un village Bunong au sein duquel vivent de nombreux guides de randonnée.

Aux habitations traditionnelles de huttes de paille se substituent progressivement de jolies et coquettes maisons en bois. Le peuple Bunong cohabite avec les animaux qu´il élève notamment les buffles, les vaches, les cochons, la volaille, les chats et les chiens.

Activités quotidiennes au Baray Occidental

La construction de ce grand réservoir d’eau date du 11e siècle. Commencée sous le règne de Suryavarman I, elle se serait achevée sous Udayadityavarman II. En son centre parfait se dresse un ilot artificiel sur lequel est bâti le Mebon occidental, petit temple rarement visité. Si les fouilles archéologiques ont permis de déceler des zones habitables ainsi que des champs de riz, une partie de ce vaste espace protégé est occupé par de modestes activités de pêche, culture et pâturage. Au déploiement des filets de pêche se mêle le souffle des buffles parcourant les zones sèches ou humides selon la saison, sous le regard attentif de leurs gardiens.

Les maisons traditionnelles du Cambodge

Les différences de conception des maisons dépendent essentiellement des moyens financiers de la famille ainsi que des matériaux disponibles. Les maisons de petits fermiers ont généralement des murs de nattes de feuilles de palmier locaux :

Des planches de bois alignées horizontalement ou verticalement habillent les murs des maisons plus sophistiquées, Voici quelques beaux spécimens de maisons traditionnelles cambodgiennes.